Affiche officielle du Salon |
Cette année, j’ai eu la chance d’assister au Salon du livre
et de la presse jeunesse de Montreuil. Durant 6 jours, sur le thème du héros,
des éditeurs ont exposé leurs livres à l’Espace Paris-Est Montreuil. De la
petite enfance aux jeunes adultes, des éditeurs connus aux moins connus, tous étaient là
afin de faire découvrir leurs fonds et de partager leurs coups de coeur autour de stands d’éditeurs,
d’animations thématiques et de rencontres avec des auteurs.
La librairie où je fais mon apprentissage étant membre de
l’association Initiales, j’ai eu la chance de pouvoir collaborer avec cette association de librairies indépendantes afin de tenir le stand Bayard
avec les autres membres : J’ai travaillé pour Initiales sur le stand
Bayard mais c’est mon employeur qui m'a rémunérée. Cependant, Initiales a pris en
charge les frais de déplacement, d’hébergement et de repas. Ainsi, notre
stand était composé de libraires, de la déléguée de l’association et de
volontaires extérieurs.
Je suis allée travailler sur le stand deux jours : le
mardi pour l’installation, le mercredi après-midi pour tenir le stand et le
soir durant l’inauguration du salon.
Le mardi, j’ai pu voir en quoi consistait l’aménagement d’un
stand d’une telle ampleur, ce que je n’avais encore jamais fait. Il nous a
fallu porter les cartons qui arrivaient par dizaines, les dispatcher selon le plan du stand
puis disposer les livres selon le plan de tables préétabli. Il fallait installer
les livres selon la meilleure stratégie possible quitte à modifier le plan,
quitte à recommencer si une meilleure idée voyait le jour. Il fallait vérifier
tous les prix des livres et les ré-étiqueter au besoin.
Sur le stand Bayard, nous avons été nombreux et efficaces et
avons fini assez tôt alors nous avons aussi aidé Milan à s’installer. Les
membres des éditions Milan qui installaient n’étaient pas libraires et
n’avaient pas forcément l’habitude de faire des tables de présentation. Ils nous ont
rapidement fait confiance quant à l’aménagement des tables qu'ils nous confiaient.
Le mercredi, durant l’ouverture au public, le travail
principal était, comme en librairie, celui de conseiller. Mais il fallait aussi encaisser en n’oubliant pas de coller la gommette "salon du livre" (preuve d'achat), réassortir les livres achetés, mais aussi, veiller à ce que les visiteurs de salon n’oublient pas de payer leurs livres.
Le mercredi matin, avant de travailler, j’avais quartier
libre et j’en ai profité pour faire le tour du salon : c’est simple, en
deux heures, je n’ai pas eu le temps de tout voir. J’ai visité des stands
d’éditeurs que je connaissais déjà mais que j’ai pu redécouvrir grâce à la
présence plus exhaustive de leur fonds (les éditions Talents hauts, les éditions Chocolat !, la collection Métamorphose, Balivernes éditions etc.) mais aussi découvert de petits éditeurs (Kilowatt, Mouck, éditions Mottus etc.) auxquels je demandais des catalogues pour ma librairie.
En bref, des rencontres, des retrouvailles, des découvertes.
Cela reste pour moi un réel plaisir que de travailler sur ce genre de salon.
C’est parfois long, c’est fatiguant, mais c’est très enrichissant : on en
apprend aussi bien sur le stand sur lequel on travaille qu'au contact des autres
libraires qui aident et font partager leurs expériences.
Stand Glénat |